Localtis – 16/04/2019 – Thomas Beurey
Pour compenser la suppression de la taxe d’habitation, le président du CFL a de nouveau défendu, ce 16 avril, le principe d’une prolongation du dégrèvement dont les communes et leurs groupements bénéficient depuis 2018. Une proposition critiquée par l’exécutif.
Le président du Comité des finances locales (CFL) a continué, mardi 16 avril, à plaider pour qu’en remplacement de la taxe d’habitation, l’État accorde un dégrèvement de cet impôt aux communes et à leurs groupements, une solution votée en juillet dernier très largement par l’instance, mais que l’exécutif a dernièrement rejetée. « Le dégrèvement est la solution la plus simple et surtout la seule qui garantisse dans la durée que les collectivités seront intégralement compensées », a déclaré André Laignel lors d’une conférence de presse organisée à l’issue d’une séance plénière du CFL. « Tout refus du dégrèvement sera l’aveu que l’Etat ne veut pas compenser intégralement la suppression de la taxe d’habitation », a-t-il estimé.