Localtis – 19/11/2019 – Thomas Beurey
L’investissement local a fait les frais de la baisse des dotations qui s’est appliquée à partir de 2014, rappelle une étude de la Banque des Territoires et de l’Association des maires de France. Bon point : le bloc communal a su conserver son niveau d’épargne.
À quatre mois de la fin de leur mandat, les élus municipaux et intercommunaux n’ont probablement pas à rougir de leur bilan en matière de finances locales. Contre vents et marées, ils ont su maintenir la capacité d’épargne de leurs structures, comme le révèle une étude conjointe de la Banque des Territoires et de l’Association des maires de France (AMF), dévoilée au premier jour du Congrès des maires de France. Selon cette étude qui ne porte que sur les budgets principaux, le solde entre les recettes et les dépenses du bloc communal – ce que les experts appellent « l’épargne brute » – s’est élevé à 82,1 milliards d’euros entre 2014 et 2018. C’est un montant légèrement supérieur à celui des marges de manœuvre dégagées sur les cinq premières années du mandat précédent (2008-2012), qui avait atteint 81,4 milliards d’euros.