Localtis – 20/06/2019 – Jean-Noël Escudié
L’étude annuelle de l’Odas sur les dépenses départementales d’action sociale présentée ce 20 juin dessine une progression de 1,3% en 2018, avec des évolutions contrastées selon les catégories de dépenses. Les « contrats de Cahors » ne seraient pour rien dans cette courbe moins alarmante que celle que l’on a pu connaître dans le passé. Les dépenses nettes d’aide sociale à l’enfance (ASE) sont celles qui augmentent le plus. En volumes, le RSA et l’insertion représentent la part la plus importante. L’Odas s’inquiète de voir « s’accentuer le poids des dépenses obligatoires que sont les allocations, par rapport aux autres dépenses sociales » en matière, notamment, de prévention et d’accompagnement.