Libération – 11/10/2018 – Luc PEILLON
Certaines communes ont effectivement augmenté leur taux de taxe d’habitation, amputant d’autant la mesure gouvernementale. Elle restent néanmoins largement minoritaires.
Question posée par Antoine Barde le 07/10/2018
Bonjour,
Nous avons raccourci votre question, qui était la suivante: «Compte tenu des évolutions de la fiscalité locale en 2018, de nombreux contribuables ont vu leur taxe d’habitation augmenter, ou ne pas baisser autant que cela avait été annoncé par le gouvernement (30%). Comment a évolué, en %, le montant de taxe d’habitation moyenne payé par les Français en 2018 par rapport à 2017 ?»
Pour rappel, la taxe d’habitation (TH) doit disparaître, progressivement d’ici 2020, pour 80% des foyers fiscaux les plus modestes (incluant les quelque 20% qui ne la payaient déjà pas). Pour les 20% les plus aisés, le gouvernement envisage également sa suppression, au plus tard en 2021.
Dès cette année, donc, la taxe d’habitation, dont l’avis d’imposition est déjà arrivé dans de nombreux foyers, doit être réduite de 30% pour 80% des contribuables. La réduction étant calculée par rapport à la taxe d’habitation de 2017.
Vous nous demandez si cette mesure peut être amputée par d’éventuelles hausses décidées localement. Pour mémoire, le montant de la taxe d’habitation est obtenu en multipliant la valeur locative du logement par le taux décidé par les communes et/ou groupements de communes.